Home ⇒ 📌Dimitris P Kraniotis ⇒ La fin
La fin
Le goût des fruits
Ne part pas
De ma bouche,
Mais la tristesse des mots
Détruit les nuages
Et presse la neige
Comptant les cailloux.
Mais toi,
Tu m’as pas dit
Pourquoi tu m’as trompe,
Pourquoi avec la peine
Et l’injuste tu voudrais
Dire, que la fin
Se brûle toujours
Avec des larmes.
(2 votes, average: 4.00 out of 5)
Related poetry:
- Les Colchiques Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violatres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de […]...
- Peut être Le nuage s’est battu Avec le sable, Sous la pluie Des “non” et des “oui”, Marchant avec de la force Sur la logique Qui écoute À l’impasse des “peut être”....
- Apparition La lune s’attristait. Des sйraphins en pleurs Rкvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. -C’йtait le jour bйni de ton premier baiser. Ma songerie aimant а me martyriser S’enivrait savamment du parfum de tristesse Que mкme sans regret et sans […]...
- La courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, […]...
- Cendre La cheminée Voulait Mettre un point, À la proposition Que le chemin De mes rêves A collée Sur le mot bonheur, Avec des flammes Du bois mouille Que j’ai ramasse De mon âme Et que j’avais osé De le transformer en cendre....
- Le Verbe Кtre Je connais le dйsespoir dans ses grandes lignes. Le dйsespoir n’a pas d’ailes, il ne Se tient pas nйcessairement а une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de La mer. C’est le dйsespoir et ce n’est pas le retour d’une quantitй de petits faits Comme des graines qui quittent а la nuit […]...
- Unlyric Love Song It is time to give that-of-myself which I could not at first: To offer you now at last my least and my worst: Minor, absurd preserves, The shell’s end-curves, A document kept at the back of a drawer, A tin hidden under the floor, Recalcitrant prides and hesitations: To pile them carefully in a desparate […]...
- La dètresse s'enroule Poem by Anne-Marie Derése. Le volcan en attente au fond de nous Ronge, creuse, tremble, Soupése ses chances. La dètresse s’enroule, Se tasse comme une bНte malade. Nous sommes mèconnaissables, Uniques, Avec la certitude de notre fèrocitè....
- The Red Blaze is the Morning The Red Blaze is the Morning The Violet is Noon The Yellow Day is falling And after that is none But Miles of Sparks at Evening Reveal the Width that burned The Territory Argent that Never yet consumed...
- At leisure is the Soul At leisure is the Soul That gets a Staggering Blow The Width of Life before it spreads Without a thing to do It begs you give it Work But just the placing Pins Or humblest Patchwork Children do To Help its Vacant Hands...
- Dans le Restaurant LE garçon délabré qui n’a rien à faire Que de se gratter les doigts et se pencher sur mon épaule: “Dans mon pays il fera temps pluvieux, Du vent, du grand soleil, et de la pluie; C’est ce qu’on appelle le jour de lessive des gueux.” (Bavard, baveux, à la croupe arrondie, Je te prie, […]...
- How many schemes may die How many schemes may die In one short Afternoon Entirely unknown To those they most concern The man that was not lost Because by accident He varied by a Ribbon’s width From his accustomed route The Love that would not try Because beside the Door It must be competitions Some unsuspecting Horse was tied Surveying […]...
- Somewhere upon the general Earth Somewhere upon the general Earth Itself exist Today The Magic passive but extant That consecrated me Indifferent Seasons doubtless play Where I for right to be Would pay each Atom that I am But Immortality Reserving that but just to prove Another Date of Thee Oh God of Width, do not for us Curtail Eternity!...
- No Man can compass a Despair No Man can compass a Despair As round a Goalless Road No faster than a Mile at once The Traveller proceed Unconscious of the Width Unconscious that the Sun Be setting on His progress So accurate the One At estimating Pain Whose own has just begun His ignorance the Angel That pilot Him along...
- Visage volè l'oiseau Poem by Anne-Marie Derése Je ne sais qui tu caches Sous ton visage inventè, Ton visage volè l’oiseau, Emprisonnè de cendre rouge. Je vais t’aimer comme on meurt. Je vais te garder Pour les annèes venir. Tu seras si apprivoisè, Si incroyable, Mon ètrange animal, Avec tes lévres ouverte Sur un sourire perdu. Je boirai […]...
- Au Lecteur La sottise, l’erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches; Nous nous faisons payer grassement nos aveux, Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux, Croyant par de vils pleurs laver […]...
- New England Magazine Upon Bottle Miche the autre day While yet the nuit was early, Je met a homme whose barbe was grey, Whose cheveaux long and curly. “Je am a poete, sir,” dit he, “Je live where tres grande want teems- I’m faim, sir. Sil vous plait give me Un franc or cinquatite centimes.” I donne him […]...
- These are the Signs to Nature's Inns These are the Signs to Nature’s Inns Her invitation broad To Whosoever famishing To taste her mystic Bread These are the rites of Nature’s House The Hospitality That opens with an equal width To Beggar and to Bee For Sureties of her staunch Estate Her undecaying Cheer The Purple in the East is set And […]...
- Mélange Adultère de Tout EN Amerique, professeur; En Angleterre, journaliste; C’est à grands pas et en sueur Que vous suivrez à peine ma piste. En Yorkshire, conférencier; A Londres, un peu banquier, Vous me paierez bein la tête. C’est à Paris que je me coiffe Casque noir de jemenfoutiste. En Allemagne, philosophe Surexcité par Emporheben Au grand air de […]...
- From Citron-Bower From citron-bower be her bed, Cut from branch of tree a-flower, Fashioned for her maidenhead. From Lydian apples, sweet of hue, Cut the width of board and lathe, Carve the feet from myrtle-wood. Let the palings of her bed Be quince and box-wood overlaid With the scented bark of yew. That all the wood in […]...
- On a Line From Valery (Gulf War) Tout le ciel vert se meurt Le dernier arbre brûle. The whole green sky is dying. The last tree flares With a great burst of supernatural rose Under a canopy of poisonous airs. Could we imagine our return to prayers To end in time before time’s final throes, The green sky dying as the last […]...
- A Door just opened on a street A Door just opened on a street I lost was passing by An instant’s Width of Warmth disclosed And Wealth and Company. The Door as instant shut And I I lost was passing by Lost doubly but by contrast most Informing misery...
- First Sight Lambs that learn to walk in snow When their bleating clouds the air Meet a vast unwelcome, know Nothing but a sunless glare. Newly stumbling to and fro All they find, outside the fold, Is a wretched width of cold. As they wait beside the ewe, Her fleeces wetly caked, there lies Hidden round them, […]...
- The Owners Of The Little Box Line the inside of the little box With your precious skin And make yourself cozy Just as you would in your own home Make space voyages inside her Gather stars make time squirt its milk And sleep in the clouds Just don’t go around pretending You’re more important than her length And wiser than her […]...
- The Oldest Song “These were never your true love’s eyes. Why do you feign that you love them? You that broke from their constancies, And the wide calm brows above them! This was never your true love’s speech. Why do you thrill when you hear it? You that have ridden out of its reach The width of the […]...
- The Little Box The little box gets her first teeth And her little length Little width little emptiness And all the rest she has The little box continues growing The cupboard that she was inside Is now inside her And she grows bigger bigger bigger Now the room is inside her And the house and the city and […]...
- THE OLD CLOCK ON THE STAIRS L’eternite est une pendule, dont le balancier dit et redit sans Cesse ces deux mots seulement dans le silence des tombeaux: “Toujours! jamais! Jamais! toujours!” JACQUES BRIDAINE. Somewhat back from the village street Stands the old-fashioned country-seat. Across its antique portico Tall poplar-trees their shadows throw; And from its station in the hall An ancient […]...
- Rhénane d'Automne Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme Ecoutez la chanson lente d’un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n’entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi […]...
- L'Invitation au Voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur, D’aller là-bas, vivre ensemble! Aimer à loisir, Aimer et mourir, Au pays qui te ressemble! Les soleils mouillés, De ces ciels brouillés, Pour mon esprit ont les charmes, Si mystérieux, De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme […]...
- Lune de Miel ILS ont vu les Pays-Bas, ils rentrent à Terre Haute; Mais une nuit d’été, les voici à Ravenne, A l’aise entre deux draps, chez deux centaines de punaises; La sueur aestivale, et une forte odeur de chienne. Ils restent sur le dos écartant les genoux De quatre jambes molles tout gonflées de morsures. On relève […]...
- 1914 IV: The Dead These hearts were woven of human joys and cares, Washed marvellously with sorrow, swift to mirth. The years had given them kindness. Dawn was theirs, And sunset, and the colours of the earth. These had seen movement, and heard music; known Slumber and waking; loved; gone proudly friended; Felt the quick stir of wonder; sat […]...
- Tцrnfallet There is a meadow in Sweden Where I lie smitten, Eyes stained with clouds’ White ins and outs. And about that meadow Roams my widow Plaiting a clover Wreath for her lover. I took her in marriage In a granite parish. The snow lent her whiteness, A pine was a witness. She’d swim in the […]...
- Affinity YOU and I have found the secret way, None can bar our love or say us nay: All the world may stare and never know You and I are twined together so. You and I for all his vaunted width Know the giant Space is but a myth; Over miles and miles of pure deceit […]...
- At Cheyenne Young Lochinvar came in from the West, With fringe on his trousers and fur on his vest; The width of his hat-brim could nowhere be beat, His No. Brogans were chuck full of feet, His girdle was horrent with pistols and things, And he flourished a handful of aces on kings. The fair Mariana sate […]...
- Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si […]...
- Noon I bend to the ground To catch Something whispered, Urgent, drifting Across the ditches. The heaviness of Flies stuttering In orbit, dirt Ripening, the sweat Of eggs. There are Small streams The width ofa thumb Running in the villages Of sheaves, whole Eras of grain Wakening on The stalks, a roof That breathes over My […]...
- Spleen (IV) Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l’espérance, comme un chauve-souris, S’en va battant le […]...
- Marine Snow At Mid-Depths And Down As you descend, slowly, falling faster past You this snow, Ghostly, some flakes bio- Luminescent (you plunge, And this lit snow doesn’t land At your feet but keeps falling below You): single-cell-plant chains, shreds Of zooplankton’s mucus food traps, Fish fecal pellets, radioactive fallouts, Sand grains, pollen….And inside These jagged falling islands Live more microlives, […]...
- Cruisers As our mother the Frigate, bepainted and fine, Made play for her bully the Ship of the Line; So we, her bold daughters by iron and fire, Accost and decoy to our masters’ desire. Now, pray you, consider what toils we endure, Night-walking wet sea-lanes, a guard and a lure; Since half of our trade […]...
- Tournesol La voyageuse qui traverse les Halles à la tombée de l’été Marchait sur la pointe des pieds Le désespoir roulait au ciel ses grands arums si beaux Et dans le sac à main il y avait mon rêve ce flacon de sels Que seule a respiré la marraine de Dieu Les torpeurs se déployaient comme […]...
« Juliet